On ne peut parler de Ko Budo sans connaître l'ile d'Okinawa, île principal de l'archipel des Ryu Kyu au sud ouest du Japon. Okinawa signifiant "Corde posée sur la mer", situé au croisement de nombreuses routes maritimes Japonaise, Chinoise, Coréenne, Malaisienne et des Philippines elle traversera plusieurs épisodes mouvementés (conflits locaux, relations tributaires, occupation, actes de piraterie,...) mais également d'échanges et d’apports économiques et culturels.

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On appelle Ko Budo les techniques liées au maniement des armes par destination que les habitants d'Okinawa ont mis en œuvre et développé chaque fois qu'ils y ont été contraints, c'est à dire quand les armes conventionnelles (comme le sabre) ont été interdites. Seront alors utilisés les outils de travails de tout les jours : outils de portage, aratoires, agraires ou de pêche maniés tel quels ou modifiés à des fins de combat.

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Cela se transmettra dans le style de Maitre Sano Teruo qui insistera à plusieurs reprise sur la non distinction entre les techniques à mains nues ainsi que les techniques de Ko Budo (Saï, Tonfa, Nunchaku, Bâton,...). Ce qui sera enseigné aux Ecoles Bushido qui inclut indifféremment ces techniques avec une mise en avant systématique des principes qui les unissent ainsi que de leur caractère intrinsèquement martial.​

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* Te ou To de (ancêtre du karate, puis du karate dō). Il est dit tout de même qu’à cette époque existaient déjà des techniques de combat de sources chinoises, connues sous le nom de Ti.

 

* Ti gua (ancêtre des Ko budō), l'"art des ustensiles"